Régulièrement, les marchés du Sunugaal crament, réduisant en cendres des millions difficilement amassés et ne bénéficiant généralement d’aucune police d’assurance. C’est le cas tout récemment du célèbre marché Ockass de Touba, qui a brûlé plus de 4 heures durant dans la nuit du lundi au mardi. Et quand on sait l’opulence des magasins et étals de ce lieu de commerce, on imagine l’ampleur des dégâts et le niveau des pertes subis par les marchands. Et pas plus tard qu’hier soir, le marché central de Mbacké a pris le relais, recevant lui aussi le souffle chaud de Vulcain. Auparavant, c’étaient Kaolack, Petersen, Thiès etc. Et dans tous ces sinistres, les installations électriques anarchiques sont pointées du doigt. Depuis que l’on parle de restructuration des marchés et souks du Sunugaal, il n’y a que Sandaga qu’on a déguerpi, après une résistance héroïque des commerçants du coin. D’où une nécessité urgente d’inviter les organisations commerçantes à réfléchir ensemble avec les autorités concernées à la gestion immédiate de ces lieux de commerce, mais aussi sur comment les réaménager afin d’amoindrir les risques d’incendie et surtout les rendre plus adaptés à leur mission.
Waa Ji
Waa Ji