Jour de solennité dans la vie de la sexagénaire République sunugaalienne. Son chef suprême va jurer de ne se mettre devant ses concitoyens que pour les servir. En faisant respecter les lois, en défendant l’indépendance nationale et l’intégrité territoriale. Tout en ne s’enrichissant pas sur le dos de Goorgoorlu. De belles intentions dont la mise en œuvre, durant le quinquennat qui démarre, sera sujette à caution pour tous les contempteurs du locataire du palais. Espérons tout de même, contrairement au mandat finissant, que celui-ci, le dernier, sera moins marqué de reniements, de promesses non tenues ou de népotisme trop voyant. En tout cas, côté jardin, le must des dirigeants africains (subsahariens) va encore encenser l’exception sunugaalienne, îlot de démocratie et de stabilité dans une mer sous-régionale des plus tumultueuses. Alors que côté cour, au-delà des flonflons et de la mise en scène presque parfaite, avec le grain de sable des militants exubérants, des griots et autre laudateurs, le nouveau gouvernement, sa taille et sa composition resteront prégnants dans les esprits.
Waa Ji
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