Un secret de polichinelle que les «musulmans» ingurgitent le gros de la production et des importations de bières, vins, liqueurs et autres spiritueux. C’est donc ceux à qui la consommation de «sangara» est interdite, par la loi de leur religion et non celle du pays, qui en masse se rincent la glotte et se brûlent les boyaux dans les bars. Et comme cela ne doit pas se savoir, bonjour la clandestinité et les débits sans enseigne fleurissent dans les quartiers. Mais cela étant loin d’être nouveau, le fait n’émeut personne outre mesure. Sauf quand las ados sont ciblés de façon systématique, par le biais de dosettes à 100 balles. La levée de bouclier de Jamra et Cie est donc compréhensible et doit même être soutenue par tous les parents. Que le quartier populeux de Grand-Yoff abrite plus de 400 bars, la plupart clandos, passe encore. Mais, qu’un «imam» soit en même temps tenancier, rien de plus ouf. Alors, Jamra, pas besoin de deadline pour le faire débarquer de l’arche de Noé, ce tricheur. Et ceux qui s’alignent derrière lui pour les génuflexions, ne savent-ils rien de ses activités illicites ? A moins que le naa'ib (adjoint), le bilal (muezzin) et nombre de fidèles ne soient dans le coup.
Waa Ji
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