Le ciel qui se couvre et le soleil qui prend des vacances au Sunugaal, ce n’est pas un bon signe, particulièrement dans notre cohabitation avec ce teigneux virus. Tant que ça chauffait dur et que le mercure flirtait au-delà des 30°, l’on pouvait espérer mettre sous l’éteignoir le coronavirus. Mais, comme pour l’Europe où la deuxième vague a déferlé en même temps que le blizzard, les jours frais qui s’annoncent chez nous ne sont pas de bon augure. D’aucuns pensent que la réouverture des écoles constitue un élément accélérateur de la propagation, disons que ce sont plutôt les affections saisonnières qui risquent de servir de cheval de Troie à ce mal insidieux. Alors, Prési, il ne suffit pas de dire ce que nous risquons avec une nouvelle vague, il faut coûte que coûte la prévenir. Et la panacée, c’est le respect des gestes barrières. Et la première de ces dernières, c’est bien sûr le port du masque qui, malheureusement, est devenu le cadet des soucis des Sunugaaliens, aussi bien dans les transports que les lieux publics. Donc, pour un temps, que policiers et gendarmes arrêtent de verbaliser autrement que pour défaut de port de masque. Et que le lavage des mains redevienne un réflexe de survie.
Waa Ji
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