La violence qui prend pied en Guinée, à l’issue de la présidentielle du 18 octobre dernier, comme celle qui s’annonce en Côte d’Ivoire, en perspective de la présidentielle du 31 octobre prochain, relèvent toutes deux de la responsabilité des dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Ce syndicat de chefs d’Etat, plus que l’Union Africaine et toute la communauté internationale, avait le devoir de prémunir ces deux pays membres de la folie des hommes qui sont à leur tête. En effet, le 3e mandat que Condé et Ouattara sont arrivés à imposer à leurs peuples respectifs n’est pas acceptable dans la sous-région et la Cedeao se devait de taper fortement sur la table pour empêcher les projets iniques de ces potentats. La non prise de position officielle sur le sujet a été une porte ouverte aux abus qui sont aujourd’hui constatés et dont les conséquences sont les pertes inutiles en vies humaines, sans compter les dégâts matériels et les régressions économiques dans lesdits pays. Même si les présidents nigérien et nigérian, Issoufou et Buhari, ont clairement décliné toute possibilité pour eux d’un 3e mandat, ces pyromanes veulent incendier leurs pays.
Waa Ji
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