Le football, quelle potion magique, quand il rime avec victoire. Et hier, le diapason était total au Sunugaal et partout ailleurs où vivent des Sunugaaliens. La victoire des Lions sur les Aigles de Carthage, synonyme de qualification en finale pour les poulains de Aliou Cissé, après l’épopée mémorable de 2002, a su rafistoler toutes les déchirures du tissu social et politique. Les ressentiments, les dénonciations des scandales et des dénis de justice, les levées de bouclier contre les homos, les couleurs partisanes, tout a été effacé le temps d’un soir. Il n’y en avait que pour l’étendard vert-or-rouge et un sentiment patriotique exacerbé par la victoire. Les leaders politiques, Niangal au premier chef, Sonko le patriote, Abdoul banquier et les autres ont pour une fois chanté sur le même air. C’était presque un chœur parfait. Nous prions pour une victoire finale des Lions, le 19 prochain, face aux Fennecs algériens. Ce qui contribuerait, plus que le dialogue national aujourd’hui en panne, à rapprocher un peu plus les cœurs des uns et des autres. En tout cas, si la mission de Aliou Cissé était d’arriver en finale, celle des Lions est bien de remporter le trophée.
Waa Ji
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