L’opposition sunugaalienne s’est décidée à changer de fusil d’épaule. Mieux, elle opte enfin de faire de la politique, la vraie, celle qui fait bouger les lignes. En entreprenant de dialoguer sur les termes de références du dialogue national auquel appelle en grande pompe Niangal, ceux qui avaient semblé être sortis groggys de la présidentielle ont repris leurs esprits. Comprenant que la politique de la chaise vide est politiquement inopérante, la plupart des partis de l’opposition ont dit oui… mais. C’est ce qu’il faut : ne jamais fermer la porte et ne jamais l’ouvrir totalement. Pour dire que des conditions sont égrenées afin de restaurer la confiance qui a déserté l’espace politique depuis mathusalem. L’évocation du code consensuel de 1992 et du rôle joué alors par feu le juge Kéba Mbaye sont des amendements aux TDR soumis par le ministre de l’Intérieur. Ce dernier, aux yeux des opposants, devra céder la place dans la conduite des échanges, afin que tous puissent y participer. Certainement que le Pds et le nouveau pôle «And Dekkil Bokk» ou même les Fds rejoindront le mouvement si Niangal accepte de désarmer Aly Ngouille Ndiaye.
Waa Ji
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