Nos politiciens, faiseurs de pluie, veulent faire éclater au-dessus des têtes des Sunugaaliens des nuages porteurs de giboulée acide. Ce qui n’augure rien de bon pour notre environnement. Caricatural, certainement, mais c’est pour faire prendre conscience que comme il est impossible de feinter les gouttes de pluie, nul ne sera prémuni des dangers qui guettent Sunugaal, avec la surenchère ambiante des hommes politiques. En effet, ces supposés responsables, qui aspirent à conduire notre barque ou qui veulent continuer à en être le timonier, ne posent nullement les jalons d’un scrutin apaisé, transparent et régulier, permettant aux Sunugaaliens de les départager. Et si les conditions d’une expression libre du suffrage ne sont pas réunies, ce serait un échec retentissant pour la démocratie sunugaalienne qui, depuis le code consensuel de 1992, a toujours été chantée comme majeure après chaque élection. Cette fois-ci, le constat est qu’il y a un entêtement de mauvais aloi de Niangal, à vouloir imposer un encadrement partisan de l’organisation de la présidentielle. Ce qui ne peut que braquer ses challengers, qui subodorent un hold-up prémédité. Sortons donc les chapelets.
Waa Ji
Waa Ji