Chez beaucoup de Sunugaaliens, la réalité de la pandémie à coronavirus n’est pas palpable. Ca ne les touche ni ne touche leurs proches et en fait, dans leur entendement, c’est du pipeau. Pourtant, même si notre pays n’en est pas arrivé là, les images de tombes alignées, autour desquelles s’affairent des hommes emmitouflés dans des combinaisons de protection, nous sont parvenues de partout. Que Dieu nous en garde ! Mais gardons-nous en d’abord ! Car cette nouvelle vague qui déferle sur Sunugaal n’épargne pas les plus sceptiques, à savoir les jeunes. Et notre indigence en matière sanitaire devrait nous pousser à privilégier la prévention, par le respect des gestes barrières, en évitant les rassemblements, les déplacements non essentiels etc. Or, ce qui explique la surdité actuelle aux appels à la prudence, au-delà de la faiblesse relative des décès, c’est cette ambiance d’approche de fête. Et c’est bien là que le bât blesse, car la ruée de Goorgoorlu pour trouver le bélier, l’animation permanente des marchés ainsi que les bousculades vers l’intérieur du pays, ne seront pas sans conséquence néfaste sur la propagation des variants. Et il faut le dire, seule l’hécatombe pourrait réveiller les Sunugaaliens.
Waa Ji
Waa Ji