S’l y a un ministre qui a vraiment du mouron à se faire en cette rentrée des classes, c’est bien celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Cheikh Oumar Hann, ayant décidé d’autorité de mettre fin à l’orientation des bacheliers dans les instituts privés d’enseignement supérieur, pour évidemment faire économiser des milliards à la princesse, va devoir surcharger les universités publiques aux effectifs déjà pléthoriques. Ce qui est loin d’agréer les étudiants comme les enseignants de ces structures, qui ont commencé à ruer dans les brancards. C’est le cas à l’Ugb de Saint-Louis, où une grève illimitée des étudiants vient d’être corsée par le rejet de l’orientation à Sanar de 500 nouveaux bacheliers. Même son de cloche à l’Uasz, au sud du pays, où ce sont les professeurs eux-mêmes qui réfutent l’envoi de 3000 nouveaux étudiants chez eux. Au moment où les enseignants chercheurs sont sur le pied de grève, pour réclamer le paiement par les recteurs des sommes dues et dénoncer, entre autres, le sabotage de la polyclinique de l’Ucad. Que dire des virtuels du supérieur, ces ombres de l’UVS qui sont en pointillés ? Les privés doivent bien rire sous cape.
Waa Ji
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