Nous continuerons encore longtemps à regarder vers l’Est. Autrefois, la recherche de connaissances se faisait en direction de «Penku» (Est). La Madrasa Sankoré et mosquée de Djingareyber à Tombouctou, celle de Djenné, dans les profondeurs de ce grand pays, étaient des destinations prisées par ceux en quête de connaissances islamiques. Aujourd’hui, le Mali demeure pour les Sunugaaliens une seconde patrie chère à leur cœur, sentiment réciproque partagé par les Maliens pour Sunugaal. La Fédération est passée par-là et les 2 pays restent les seuls au monde à partager la même devise : un peuple-un but-une foi. Ce qui veut tout dire. Alors, Niangal ne pouvait laisser la Cedeao étouffer ce pays, d’autant que ce qui s’y est passé n’est un mal que pour un bien. A condition bien sûr que ces militaires du Cnsp ne soient pas laissés à eux-mêmes. Sunugaal se doit d’être aux premières loges de la médiation qui doit encadrer la transition promise et à laquelle vont participer toutes les forces vives du Mali. Le corridor Dakar-Bamako est vital pour ce pays, parce que plus sécurisé que celui menant à Abidjan, surtout en cette période incertaine en Côte d’Ivoire. Il doit rester ouvert.
Waa Ji
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