Le variant Delta a certainement démocratisé la contamination au Covid-19, puisqu’il s’en prend plus aux jeunes, alors que ses prédécesseurs terrassaient les papys et les mamys. Résultat : les jeunots sont beaucoup plus regardants vis-à-vis des mesures barrières et autre port du masque. Mais aujourd’hui, avec la flambée des cas, la surchauffe dans les Cte et le burnout des personnels, ça balance entre prise en charge à domicile et automédication. Et si la première formule, conséquence des difficultés du système, est tout de même médicalement encadrée, les patients, libres de leurs mouvements, ont tendance à aller batifoler et par voie de conséquence propager le virus. Quant à l’automédication, elle est résultante, d’une part, de l’inaccessibilité des soins de santé, d’une peur bleue de l’hôpital, souvent considéré comme un mouroir à cause de son dénuement. Et, d’autre part, de tradipraticiens et de vendeurs de faux médocs ayant pignon sur rue. Tout cela pour dire que le droit à la maladie est le moins partagé sous nos cieux sunugaaliens. Et qu’il faut se protéger du virus ambiant par le port du masque, le lavage des mains et surtout limiter les déplacements.
Waa Ji
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