Le coronavirus semble encore quelque peu timoré, depuis qu’il a mis le pied au Sunugaal, voyageant clandestinement à bord du Pavillon national, accroché aux basques de citoyens français. Il hésite encore à s’aventurer dans nos corps, brûlés par le soleil et habitués à lutter contre les germes pathogènes les plus coriaces et inhérents à notre environnement hostile. Nous l’attendons donc de pied ferme pour l’envoyer au cimetière une bonne fois pour toutes. Toutefois, son irruption dans le microcosme sunugaalien n’est pas sans effet sur les préoccupations ordinaires. C’est comme si le virus a tout parasité, reléguant presque à des années-lumière ces cafards débusqués par les rapports de l’Ofnac, qui auraient fait grand bruit en temps normal. Même la libération de Guy Marius, bien que faite en catimini, n’a pas soulevé l’enthousiasme débordant de ses affidés. Que dire de Niangal qui, hier, faisant mousser la Der, n’a point voulu serrer les paluches de tous ses thuriféraires rassemblés. Bon, ne faisons pas la fine bouche et restons concentrés sur les mesures préventives. Car covid-19 n’a pas encore abdiqué, même s’il n’a encore marqué que 2 essais.
Waa Ji
Waa Ji