Dernier jour de vacances, aujourd’hui, pour les potaches. Ce jeudi, c’est bien la rentrée des classes, en tout cas pour ceux dont les écoles ne sont pas envahies par les eaux de pluie ou dont les toitures n’ont pas subi la furie des tornades de l’hivernage tardif. Pour dire qu’une rentrée, ça se prépare et à tous les niveaux. Si les élèves doivent réapprendre à se lever tôt, à se concentrer sur les leçons et à mettre au placard portables et tablettes, les parents sont tenus de casser la tirelire, pour faire face aux frais d’inscription, achats de trousseau et de fournitures. Mais ce n’est pas tout, car le nœud-gordien de l’école, désormais, c’est bien le respect des accords entre Etat et syndicats d’enseignants, mais également le paiement à temps des bourses des étudiants. Or, de toutes ces variables pour une année scolaire normée et bien conduite, les dernières citées sont les plus difficiles à maîtriser. Alors, le «ubi tey jang tey», une véritable chimère, sauf peut-être pour le privé. Aussi, la promenade de Niangal au campus de l’Ucad, aujourd’hui, sera grosse de promesses, qui n’engagent évidemment que les crédules.
Waa Ji
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