«Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément». Vérité de Nicolas Boileau qui est loin d’être celle de Niangal. Car, entre les résultats officiels de la présidentielle, proclamés le 5 mars et le donnant réélu au premier tour, et ce 8 avril, jour de la publication du nouveau gouvernement, il y a un bail. Et comme Niangal savait, déjà pendant la campagne, qu’il passerait dès le premier tour, il avait largement le temps de réfléchir à sa nouvelle équipe. Or, depuis le 2 avril qu’il a été investi et a prêté serment, Prési nous a fait languir à souhait, particulièrement les membres de l’équipe sortante. Même pour le Premier ministre Boun Dionne, ne pouvait-il pas le reconduire, aussitôt après avoir reçu sa démission et celle du gouvernement ? En tout cas, le nœud n’est pas trop resserré, puisque nous sommes toujours au-delà de la trentaine de ministres. Et si certains partisans ont été écartés (pour être recyclés ?), la vertu en prend un sacré coup avec la promotion d’un certain DG, dont les casseroles vont retentir dans les couloirs du palais. Mais enfin, rien que du neuf avec du vieux.
Waa Ji
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