Ndeketeyoo, au moment où Kilifeu était jeté en pâture à l’opinion, dans une vidéo où il reçoit de l’argent pour un service occulte, son délateur et soi-disant ami était dans les liens de la détention pour une grave affaire de cambriolage. Première question : comment une personne en prison peut-elle publier une première vidéo, puis une seconde ? Certainement qu’alpagué, sa maison perquisitionnée et son téléphone saisi, les limiers ont dû voir ces vidéos qu’il avait tournées à l’insu de Kilifeu, peut-être pour garantir le service demandé à ce dernier. Mais, comme l’activiste casse du sucre en permanence sur le dos de Niangal et son régime, un homme de l’ombre a pu se servir de ces vidéos pour lui mettre du plomb dans l’aile. On verra bien la suite de cette scabreuse affaire. En tout cas, jugé hier, le cambrioleur n’aura écopé que de 2 ans d’emprisonnement dont…2 mois ferme. Quelle magnanimité pour un monte-en-l’air, de surcroit avec les circonstances aggravantes de la réunion et de l’escalade. Pour dire que voilà des coïncidences qui confortent l’idée qu’aujourd’hui, au Sunugaal, manœuvrent des forces désireuses de transformer des vessies en lanternes et qui font feu de tout bois.
Waa Ji
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