Visiblement, Niangal remobilise ses troupes, on ne sait pour quel combat. Peut-être cherche-t-il simplement à les occuper afin qu’elles n’aient pas à trop cogiter sur sa succession. L’opposition sunugaalienne, quant à elle, n’est pas loin d’être à hue et à dia, tant ces strates entretiennent des rapports plus que distendus. Il n’y a guère, nous relevions l’absence de leadership marquant en son sein, avec le pape du Sopi confiné dans ses appartements et recevant sans discontinuer les ténors pour rester au diapason, ce au nom d’un fils absent mais attentif. Ndamal Kadior, tellement aphone et invisible qu’on lui fait des bébés dans le dos, attend un déclic tardant à s’opérer. Sonko, électron libre, déroule un agenda clairement exprimé et s’identifie des atomes crochus avec certains leaders comme Khaf. Mais, la grosse épine, c’est au sein de ce magma qu’est devenu le Pds. Des forces contraires s’y opposent, sous l’impulsion de karimistes très peu politiques mais prompts à faire le vide autour d’eux, heureusement tempérés par des anciens montés en grade comme Bara Gaye, lequel joue désormais le rôle de modérateur auprès d’un Njomboor ouvert à tous les vents. La prochaine stabilisation sera édifiante.
Waa Ji
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