Enfin, ça y est ! Le gendarme des marchés publics étale les cafards que les autorités contractantes gardaient dans leurs placards au titre de l’année 2017. Comme les prix désormais débridés et qui montent en flèche, la laideur des actes non conformes dans l’exécution de la commande publique ne dérange plus. Et pour cause, les élections sont derrière nous. Exit la présidentielle et les locales sont renvoyées sine die. Niangal et son régime déroulent donc en roue libre, face à une résistance des plus molles. En tout cas, concernant ce rapport 2017 de l’Armp qui accuse un retard d’un an dans sa publication, c’est presque un non-événement, tant l’eau a coulé sous les ponts et le vent du désert a effacé les traces sur le sable. Pour dire que des responsables des autorités contractantes épinglées dans ledit rapport, rares sont ceux qui sont encore à leur poste. Prési étant maître dans l’art de recycler ses hommes entachés. Contrairement au gendarme en chef des marchés publics, dont le départ devait être acté…en février 2017 et qui est maintenu suivant la seule logique du prince. C’est l’arroseur arrosé. Quid du rapport 2018 attendu en cette fin 2019 ?
Waa Ji
Waa Ji