Le Front de résistance national a bandé les muscles, hier, pour réclamer la transparence dans le processus électoral. L’opposition s’y essaie, encore et encore. Mais, comme le pêcheur avec un poisson ferré au bout de l’hameçon, le pouvoir donne du mou un temps, puis tend à l’extrême la ligne l’instant d’après. Un jeu de yo-yo que les opposants ne sont plus prêts à subir. Aussi, Omzo Sarr et Cie ont décidé de vêtir le bleu de chauffe, afin de maintenir la pression un max. Plus question de s’asseoir ou de dormir, jusqu’à ce que Niangal et son régime satisfassent les désidérata émis depuis longtemps de disposer du fichier et de designer une personnalité neutre pour organiser le scrutin du 24 février. La formule pour cela est simple, aux yeux des opposants : occuper la rue. Et ils comptent remettre ça jeudi prochain sous les fenêtres de Aly Ngouille Ndiaye. Sur que là, les lacrimos vont tonner. Mais est-ce que ces leaders, absents hier à la marche du Frn, seront de la prochaine partie ? Il est permis d’en douter. Ces présidentiables ont mieux à faire, courir derrière des parrains, aussi rares que le poisson dans nos océans.
Waa Ji
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