Une rentrée en cache une autre, celle politique qui a précédé celle des classes. Paradoxalement, toutes deux sont à deux vitesses, même si le fait était plus courant pour la rentrée des classes. En effet, après être rentré de vacances et tracé une feuille de route dynamique à son gouvernement, Niangal est revenu fissa d’une escapade en Afrique centrale pour un conseil des ministres spécial sur les grands problèmes de l’heure : inondations, HGS de Der-la-science ou voile à l’Isja. C’était une tempête dans un verre d’eau. La rentrée des classes, effective à ce même Isja, n’est officielle que les 1er et 3 octobre prochains. Le séminaire des acteurs pour une année apaisée, la quadrature du cercle, sans doute, la question du respect des engagements déjà pris reste au cœur des débats. Les discours ne suffiront donc pas, car le ministère de l’Éducation aurait pu convier tout le monde autour de la table, durant les vacances scolaires, afin de poser avant la rentrée des actes à même d’apaiser le climat. Cela n’étant pas fait, c’est à un jeu de dupes que vont s’exercer syndicats d’enseignants, associations de parents d’élèves et pouvoirs publics. Pour une énorme perte de temps.
Waa Ji
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