Pour un scrutin apaisé, transparent et régulier, dimanche 24 février, il faut la réunion de plusieurs ingrédients. Le premier, c’est la volonté de tous les Sunugaaliens de concourir à l’expression démocratique des suffrages, sans entrave aucune. Et, jusque-là, seul le pape du Sopi prône ouvertement le contraire. Espérons donc qu’il revienne à de meilleurs sentiments d’ici à la date fatidique. L’autre ingrédient, c’est la liberté et le droit de tout Sunugaalien à exprimer son suffrage dans les conditions idoines. Mais là, quelques difficultés subsistent, car nombre de citoyens ne disposent pas encore de la carte d’identité et d’électeur. Le système des duplicatas en cours pour pallier ce manque constitue un pis-aller, dont la douteuse efficience se révélera au grand jour le 24 février. Sur cette question de la distribution des cartes, beaucoup de manquements ont jalonné le processus, entérinés par l’innocuité d’une Cena et des partis politiques ne remplissant pas leur rôle. Autre ingrédient, le matériel électoral est apparemment sur zone depuis longtemps. Le reste, c’est le travail des candidats, à convaincre les Sunugaaliens à se rendre aux urnes pour eux.
Waa Ji
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