Indépendance Cha-Cha to zuwi ye ! Ce tube a été chanté partout en Afrique dans les années 60, même si elle était hymne à la liberté recouvrée du peuple congolais. Malheureusement, célébrer l’indépendance de nos pays n’a plus cette saveur d’espérance qui poussait les jeunes d’alors à squatter les mâts de cocagne, les courses avec les pieds dans des sacs ou la pêche aux pièces de monnaie dans des bassines remplies de farine. Sans oublier la parade militaire avec les flonflons, les «alcatis» hués, les sapeurs adulés… Oh temps, suspend ton vol, disait l’autre. Traversant le temps et peut-être parce que l’oiseau incarne l’indépendance absolue, notre cher Prési, depuis Kigali, a rêvé éveillé, que s’il avait le pouvoir d’un Zuckerberg, patron de Facebook, il créerait une application lui permettant de voler et de se libérer des contraintes de mobilité. Or, celui dont l’indépendance devra s’affirmer ce matin, c’est sans nul doute le juge Malick Lamotte, sous les feux des projecteurs dans l’affaire qui a tenu en haleine toute la nation, celle de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, pour ne pas dire celle de l’avenir politique de Khalifa Sall. Un ange passe.
Waa Ji
Waa Ji