La politique à Sunugaal, c’est comme un grand Louma, où les partis et coalitions de partis jouent aux vases communicants, souvent au prix coûtant et au détriment des pauvres militants. La plupart de ces derniers étant obligés de suivre le mouvement, sans rechigner, parce qu’attachés à un leader dont la valse transhumance se fait au gré des humeurs sonnants et trébuchants, ou des promesses de strapontins et autres maroquins. Après les multiples effritements et la déliquescence finale du moule originel qu’est le Parti socialiste, dont les lambeaux sont à la remorque du parti de Niangal, les assèchements des partis dits de gauche et l’espoir éteint en l’Afp, c’est aujourd’hui au tour de la grande coalition Bby et du Pds de vivre les affres de la dégénérescence. Pour des raisons bien différentes, même si tous deux arrivent en fin de cycle. Le parti libéral a des envies de liberté, vis-à-vis des Wade, dont le patriarche est en bout de course, là où l’héritier peine à démarrer la sienne. Côté majorité, l’armée mexicaine devient l’hydre de Lerne et les têtes se multiplient à foison, au grand dam de Niangal qui ne sait laquelle conserver, pour la postérité.
Waa Ji
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