Dans les grandes familles, d’affaires comme religieuses, la question de la succession est toujours restée épineuse, à cause des grands enjeux de pouvoir et économiques qu’elle charrie. Et quand le père fondateur, le patriarche ou simplement le khalife s’en va, les héritiers sont souvent à hue et à dia. Et cela se ressent particulièrement dans quelques familles religieuses. En tout cas, au Gamou du Champ de course de cette année, une succession s’est opérée en douceur et dans une forte émotion. En effet, même si certains de ses frères lui récusent d’être l’héritier de leur père, tout le monde s’accorde sur le fait que Serigne Moustapha Sy, en plus d’avoir été dans l’ombre d’Al Makhtoum, a bien hérité de son aura auprès des fidèles Tidianes. Et contrairement à son père qui ne s’est pas ouvertement prononcé sur l’héritage qu’il lui lègue, Serigne Moustapha, lui, a passé le témoin à son ainé, Mame Cheikh Tidiane, au vu et au su de toute la communauté, marquant tout son bonheur de voir que ses enfants acceptent cette décision. Et cet héritage, dont il a rappelé le symbole par le parfum «Héritage» qu’on lui a offert en cadeau le jour du baptême de ce fis prodige, ne se limite pas au spirituel. Il l’a consacré dans la sphère politique en faisant recevoir la délégation de YAW par Mame Cheikh.
Waa Ji
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