Qui va arrêter le soldat Njomboor, dans sa guérilla avec le pouvoir de Niangal ? Nul ne peut dire, tant le vieux guerrier est imprévisible dans ses mouvements sur le terrain politique. La nuance qui était la marque de fabrique de l’opposant n’a pas du tout pâli. Le pape du Sopi n’est heureux que quand il occupe le-devant de la scène, qu’il mène la danse, choisissant l’air sur lequel les convives vont évoluer. Et que comprendre dans la réaction du porte-parole du gouvernement, qui l’enjoint d’arrêter tout mouvement, puisqu’il n’est pas candidat ? ça frise le ridicule, quand l’on constate que tous les responsables de BBY sont en campagne dans leurs fiefs. Avant de réagir à une sortie de ce vieux renard, on ferait mieux d’essayer de mieux comprendre le personnage. Car le discours de Njomboor a un tant soit peu évolué. Il ne parle plus de cartes à brûler, mais de PV des bureaux de vote. Cela ne signifie-t-il pas qu’il va laisser le vote se dérouler ou du moins démarrer ? En tout cas, sans être adepte de la boule de cristal, gageons que ce ne sera pas la dernière évolution dans le discours du pape du Sopi, d’ici au 24 février. Wait and see.
Waa Ji
Waa Ji