Boomerang: Grand oral



Le gouvernement n’étant plus responsable devant l’Assemblée nationale, c’est face à la presse que les ministres rendront compte aux populations de la gestion de leurs affaires, à eux confiée par Prési. Inédit, mais logique. Sauf que le format peut être amélioré et le contenu affiné. Car, huit ministres en une seule fois, c’est vraiment une dispersion assurée. Et puis, qui trop embrasse, mal étreint. Mais comme c’était une première et que les problèmes sont multiples dans le pipeline, concédons cette pléthore de musiciens, quitte à subir une certaine cacophonie. En effet, des omissions comme la question de l’éducation ou celle de l’enseignement supérieur, il y en a eu. Des fausses notes aussi, à l’instar du traitement des dermatoses des pêcheurs, quand on incrimine les filets ou évoque la question incongrue des mulets du marigot de Mbao. Que dire du rejet de l’immunité collective, pour se glorifier d’une riposte au Covid-19 dont on sait que, Niangal décrétant de vivre avec le virus, les mesures barrières ont été peu respectées ? Tout de même, l’exercice est utile, juste qu’une plus grande interactivité aurait permis à la presse de relancer sur certains sujets.
Waa Ji
LES ECHOS

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