Gouverner, c’est prévoir. Mais c’est aussi prévenir. Malheureusement, nos gouvernants, à cause d’œillères partisanes, ont beaucoup de peine à voir clair et à anticiper sur les dangers qui guettent les citoyens. Dans cette phase de campagne électorale, où les foules sont souvent importantes, sans être organisées, ni bien encadrées, il ne faut pas que les forces de sécurité soient spectatrices. C’est ici même que nous tirions la sonnette d’alarme, demandant aux gendarmes et aux policiers, dont notre sécurité à tous et entre les mains, de ne pas se laisser ni déborder, ni déposséder de cette prérogative exclusive de pouvoir exercer la violence publique. Or, un laxisme de la hiérarchie, peut-être au plus haut niveau, a laissé prospérer les milices, tous ces éléments de la sécurité des candidats à la présidentielle, sans aucune formation policière ou de maintien d’ordre. Donc, il ne suffit pas de désarmer ceux du Pur, impliqués dans les affrontements meurtriers de Tamba, il faut bien démanteler toutes les cohortes qui gravitent autour des candidats. Pour enfin apaiser l’espace politique, vidé de ces gros bras qui n’y ont rien à faire. Afin que seules s’entrechoquent les idées et que la lumière jaillisse et éclaire la lanterne des Sunugaaliens.
Waa Ji
Waa Ji