Les cas importés sont asséchés ou presque. Les contacts sont dans le collimateur et mis en quarantaine. Au mieux, ils seront rayés de la liste ou au pire confirmés infectés et envoyés en traitement. Mais ce qui turlupine Diouf Sarr et ses équipes, c’est bien le topo des cas issus de la transmission communautaire. Et c’est la bouteille d’encre, le grand cirage. Car, impossible de les tracer, de leur donner une origine et d’en cerner correctement le circuit déambulatoire. Particulièrement dans la société sunugaalienne où les gens marchent beaucoup, aiment palabrer, échanger des salamalecs. Pour tout dire, un seul cas issu de la transmission communautaire est une bombe à fragmentation, capable de diffuser le Covid-19 à grande échelle et malheureusement sans s’en rendre compte. Donc, c’est maintenant que commence la vraie guerre, puisque l’ennemi est toujours invisible, mais en plus il est à bord d’un bombardier furtif. Donc, en plus des mesures connues et faute d’un confinement intégral, il y a lieu d’édicter le port obligatoire du masque. A ce dessein, la production locale de cet antivirus doit être généralisée et portée par les autorités. Les tailleurs ne manquent pas.
Waa Ji
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