Le décès brutal de Diégo Maradona a ému la planète foot. Plus pour la trajectoire sinueuse du talentueux joueur qu’il a été que pour le fait qu’il ait disparu juste à 60 ans. L’Argentin, comme son compatriote Messi aujourd’hui, a eu ses heures de gloire, éclaboussant d’un talent avéré les prés d’Europe et du monde. Que son pays décrète 3 jours de deuil et que Naples qu’il a hissé au sommet laisse son stade illuminé toute la nuit de son décès ne sont donc pas fortuits. Mais, le cas Maradona pose en vérité la question de la gestion des carrières de sportifs de haut niveau, particulièrement ceux issus de familles pauvres. Ils se sont souvent brûlé les ailes au contact des projecteurs, après une ascension fulgurante, synonyme de gloire, de succès et surtout de richesse inattendue. Et quelquefois, la chute est aussi brutale, du fait d’une vie dissolue faite d’agapes et d’excès de toutes sortes. Un exemple vivant de ces déviants est le Brésilien Ronaldhino, qui se jouait du football plus qu’il y jouait. Qui sait ce qu’il est devenu aujourd’hui ? En Afrique non plus, il ne manque pas des cas de joueurs talentueux qui n’ont pas su faire leur reconversion en douceur. Suivez mon regard.
Waa Ji
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