L’éthique est à la politique ce que le fair-play est au football. Mais au Sunugaal, dirigeants sportifs et leaders politiques partagent le travers de faire fi de ces valeurs cardinales liées à leurs domaines respectifs. Du «wax waxeet», ils font tous leur leitmotiv et de l’achat des consciences leur dada, surfant sans état d’âme sur les compromissions. C’est en fait l’image que renvoie la direction du football sunugaalien aujourd’hui. Sous prétexte de consensus, on reproduit à la Fédération sunugaalienne de football (Fsf) les travers déjà dénoncés à la Fifa et à la Caf. Car, personne n’avait exigé de Senghor, sinon sa conscience, qu’il s’arrêtât à 3 mandats. S’il a accepté sans moufter la compromission imposée à la Caf où il était bien placé pour remplacer Ahmad, il aurait dû avoir la grandeur de ne pas se dédire et de passer le témoin à la tête de la Fsf. Le consensus, oui, sur un programme de gouvernance de notre football, mais avec une nouvelle équipe pour conduire la barque. En tout cas, réélus, qu’ils aient (lui et ses affidés) la dignité de jeter le tablier en cas de nouvel échec à la Can. Car le renouveau du foot sunugaalien est une demande sociale trop forte.
Waa Ji
Waa Ji