2020 est loin de démarrer sous les meilleurs auspices. Les prédictions houleuses que Niangal nous avait lâchées au visage s’inscrivent déjà dans une réalité tangible de mettre sous l’éteignoir l’équité et les libertés. Ça tangue grave et les grains s’amoncellent à l’horizon d’une année pourtant volontairement dégagée de tout enjeu électoral. Des relents dictatoriaux s’imposent pourtant aux Sunugaaliens, particulièrement ceux d’entre eux qui refusent de se coucher ou de rejoindre les auges beige-marron. La théâtralisation de l’adresse à la Nation du 31 décembre par un côté cour, avec une conférence de presse «courageuse», n’a fait que mettre à nu l’option d’un totalitarisme enrobé de démocratisme symbolique. Les questions des libertés posées par les journalistes n’ont reçu que des réponses bateau, surtout quand le VAR de l’histoire (récente) vient illuminer les incuries. L’iniquité, quand on invoque le respect des lois et règlements, saute aux yeux de tous dans le cas Guy Marius et Cie, alors que les oreilles bourdonnent encore de tous ces deux poids-deux mesures décriés depuis 2012. Sobre et vertueuse nous ressasse-t-on. Ce qui sonne assurément creux.
Waa Ji
Waa Ji