Pour booster l’emploi, en particulier ceux des jeunes, Niangal a décidé de dégager 10 milliards chaque année pendant 3 ans, pour la confection par les artisans sunugaaliens de tenues scolaires. Levée de bouclier des acteurs de l’école, qui estiment que les priorités dans ce secteur sont ailleurs. Sûrement vrai, avec les abris provisoires, les déficits en matériels, les engagements pris vis-à-vis des gens saignants et tutti quanti. Mais, car il y a un gros mais. Dans cette contradiction principale de l’emploi qui fait jaser, l’aspect principal, ce n’est pas l’école, mais bien de faire bosser nos artisans de production. Disons que Niangal et son gangoor ont mal choisi leur cible, en allant mettre du superflu là où l’essentiel est à construire. En tout cas, la décision semblant irréversible, reste maintenant à la concrétiser sans donner du grain à moudre à ceux qui la dénigrent. Ce qui est loin d’être une mince affaire, car demandant une large concertation, aussi bien des acteurs de la confection et sans parti pris, mais également de tous les acteurs de l’éducation. Dommage que ce ne soit pas depuis l’égrenage, la filature de coton jusqu’au tailleur.
Waa Ji
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