L’Afrique reste le continent où la pénétration du Covid est la plus lente. Heureusement pour nous, au vu du délabrement infrastructurel qui caractérise le continent au plan sanitaire. Et n’en déplaise aux oiseaux de mauvais augure qui nous prédisaient le pire. Aussi, toutes les explications sont servies pour avaliser cette exception africaine, même si les plus pessimistes voient venir un pic prochain qui ferait des dégâts incommensurables. En tout cas, tous les pays africains mènent comme ils peuvent la lutte contre le virus, avec les moyens classiques validés par l’Oms, ceux à polémique du professeur Raoult, mais aussi avec la pharmacopée traditionnelle faite de racines et d’herbes. Pour des résultats probants et enviés : 37.000 cas pour 1600 décès. Alors que globalement, le monde a enregistré 3,2 millions de cas pour 228.000 décès. Et même si l’on peut douter d’un probable pic à venir, il est à craindre une incrustation endémique du virus du fait de mauvaises conditions d’hygiène et sanitaires, de conflits latents etc., comme c’est le cas avec Ébola dans certaines zones. Déjà qu’on en a assez avec le palu, le sida ou Ébola, un Covid-19 endémique serait bien de trop.
Waa Ji
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