Les distributeurs de carburant qui réclament une centaine de milliards à l’Etat du Sunugaal. En vertu de subventions qui leur avaient été promises, pour avoir tiré le frein à main sur les prix à la pompe alors que ceux du brut flambaient à l’international. Les raisons de cet appel à la tempérance étaient liées au besoin de Niangal d’avoir un second mandat à la tête du pays. Pas question d’augmenter les prix tant que les Sunugaaliens ne lui auront renouvelé leur confiance pour un nouveau bail. Aujourd’hui que c’est fait et bien fait, les prix sont effectivement débridés. Le carburant n’a pas tardé dès le 29 juin 2019 à hausser ses prix, bloqués depuis 2016. Celui de l’électricité a suivi à compter du 1er décembre. Avec certainement l’effet domino insidieux et invisible de tous les produits qui lui sont liés. En augmentant les prix, on freine un tant soit peu l’hémorragie des subventions, mais on n’éponge pas le passif. Les pertes commerciales des distributeurs culminaient en fin d’année dernière au-delà des 100 milliards. L’optimisme de l’argentier du Sunugaal ADD exprimé par rapport à l’exécution du budget programme et la santé macroéconomique du pays est-il partagé par tous ?
Waa Ji
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