Ça coince au dialogue politique, qui avait pris de l’avance sur les autre commissions du Dialogue national. Depuis que les problèmes sérieux sont mis sur le tapis, les masques tombent et le vrai visage de l’intolérance s’affiche autour de la table de négociation. Pour dire vrai, à quoi cela sert-il de dialoguer si les écueils sur lesquels achoppent la marche lisse de notre démocratie ne sont pas levés ? la question des libertés, mises à mort par cet article 80, ou la question de la neutralité fonctionnelle du président de la République, handicapé par la casquette de chef de parti, peuvent-elles rester en l’état si on veut faire évoluer qualitativement cette exception sunugaalienne ? Rien qu’à voir le nombre de recours devant la Cour de justice de la Cedeao, l’on peut diagnostiquer aujourd’hui que l’’exception est devenue négativement remarquable. Alors, si ce dialogue cale sur les contentieux qui lui donnent une légitimité, ceux qui l’ont boycotté riront à gorge déployée. Sauf si Zorro le sauveur ne vienne trancher dans le bon sens. Alors à lui tout le gain de cette entente cordiale sur des fondamentaux qui n’auraient jamais dû être ébranlés. Ceey politique !
Waa Ji
Waa Ji