Quand les partis politiques sont à leurs calculettes pour se compter dans les coalitions tous azimuts et ergoter sur le dépeçage du territoire et l’affectation des portions de gâteau, que les syndicats aphones sont aux institutions et attendent les subventions, ce sont les activistes qui vont au charbon et récoltent les gnons de la répression. Pis, ils sont aujourd’hui dans le creux de la vague, raison qui fait que leur dernier appel, relativement à la cherté de la vie, n’a pas été très audible. L’éclaboussure de l’affaire des passeports qui occupe actuellement le-devant de la scène sunugaalienne, disons-le, a fait une très grosse tache sur la notoriété de ces soldats de tous les combats. Comment tout cela est-il arrivé ? La réponse n’est pas encore disponible, même si, tout au long de cette année 2021, le constat est prégnant de manœuvres sordides pour éteindre dans l’œuf des velléités d’empêcher de tourner en rond. Chaque faiblesse sera montée en épingle, chaque erreur sera cher payée et il s’agira de ne rien laisser trainer, pour tout dire de ne pas prêter le flanc. Ceux qui sont épinglés sont-ils déjà cuits ou ne s’agit-il que d’une opération de dévalorisation ? Attendons de voir.
Waa Ji
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