La course au fauteuil présidentiel bat son plein, mais les compétiteurs n’ont assurément pas les mêmes chances d’arriver le premier, ou, au pire des cas, ex-aequo pour deux d’entre eux. En tout cas, le sortant Niangal et son «frère» Ngorsi semblent mener la course. Le premier nommé, qui avait pris une avance notable, parce que dirigeant la cadence et distribuant les cartes à sa guise, n’a pas changé de rythme et continue sur les mêmes foulées. Quant à Ndamal Kadior, dopé par l’apport vitaminé de souteneurs tous azimuts, est ragaillardi et croit de plus en plus en ses chances. Mais, ce qui est notable entre ces deux adversaires au coude-à-coude, c’est qu’ils se mènent une autre bataille, celle des promesses mirobolantes. Si Niangal certifie sous forme de chantage de poursuivre ce qu’il a entrepris, s’il est réélu, son vis-à-vis, lui, ne perd rien à garantir monts et vaux. Aussi bien aux populations qu’à ses souteneurs, intéressés par la prise en compte de leurs idées dans le programme du candidat. Quoi qu’il en soit, ce jour, c’est Njomboor himself qui va occuper le pavé, pour drainer les foules des banlieues. Jusqu’à quand ?
Waa Ji
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