Boomerang: «Dolécratie»



Voilà que le très peu consensuel ministre de l’Intérieur commence l’année nouvelle en criant haro sur le baudet. Malheureusement, le choix de son baudet n’est pas des plus heureux, car c’est sur le Pastef qu’il a jeté son dévolu, ce parti dirigé par Sonko qui est vu comme l’empêcheur de tourner en rond du pouvoir. Et en matière de respect de leurs obligations par les partis politiques, s’il y a deux formations qui s’acquittent correctement desdites obligations, l’une c’est le Pastef. En tout cas, son leader déclare urbi et orbi que les états financiers sont chaque année déposés chez ce même ministre de l’intérieur. Pour dire qu’il ne faut pas chercher des poux sur la tête d’un chauve et qu’en démocratie, il y a un minimum de fair-play à respecter, surtout par ceux qui sont au pouvoir. Sinon ce serait la «dolécratie» garantie. Que dire du système de financement utilisé par le Pastef ? Il n’est pas nouveau et nous semble être inclusif, populaire et en même temps un baromètre de la popularité de l’organisation qui s’en sert. Et cette tentative gauche d’en freiner la poursuite ne fera que renforcer la sympathie des Sunugaaliens d’ici et d’ailleurs pour le parti des patriotes.
Waa Ji
LES ECHOS

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