S’il existe un problème qui turlupine sérieusement Dalton, c’est bien celui de l’emploi des jeunes. Comme ses prédécesseurs, il s’est heurté à l’absorption de cette abondante force de travail qui ne trouve pas à être utilisée et qui, de ce fait, cherche exutoire par tous les moyens. Ce sera, entre autres, les pirogues pour Barça ou Barsax, puis les émeutes consécutives à l’affaire Sweet Beauté. Pourtant, Niangal n’a pas manqué d’imagination, créant structure sur structure, mais pour des nèfles, malgré les centaines de milliards mis dans le panier. Il est donc certain que la problématique n’a jamais été pris par le bon bout. Que les programmes ficelés n’ont jamais pu atteindre la cible. Et cela fait beaucoup de jamais, pour ne pas dire que l’échec est retentissant. Alors qu’attendre de ce nouvel élan suscité par Prési ? D’aucuns n’y croient pas et à juste raison. Déjà, les mange-mil de son camp se positionnent, chacun haranguant ses troupes (jeunes) pour être prêts le moment venu. En tout cas, pour ne pas se rater une fois encore, Prési à intérêt à regarder ailleurs, vers ces structures qui ont toujours été là, dans les quartiers des villes comme des villages : les ASC.
Waa Ji
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