Comme les cas graves de Covid-19, la démocratie sunugaalienne est sous respirateur artificiel. Hé oui, quand les élections ne sont pas organisées à date échue, le calendrier chamboulé, la respiration démocratique est sujette à des spasmes. Et c’est le Dialogue national initié par Niangal qui a coupé le souffle au processus, pour avoir mis sur la table la fiabilité dudit processus. Et ça dure, ça cale, ça tousse et les travaux s’arrêtent, puis repartent. La commission cellulaire se remet à pied d’œuvre, afin de valider la liste de ceux qui devront auditer le fichier électoral. Ça avance donc, à pas de caméléon. Deadline fin mars prochain. Et après ? La disparition des villes, ne serait-ce pas l’étape suivante ? Et ainsi de suite…jusqu’en 2024. Car ce que le jeune Maure raconte, il l’a entendu sous la tente. Et Me Diouf ne s’en cache pas, lui qui révèle que Prési a dit à qui veut l’entendre qu’il ne veut pas d’élection avant 2024. Et même si c’est un ballon de sonde, il est vraiment trop gros pour passer. Les locales, les législatives, sont des étapes indispensables à cette respiration démocratique. Rester en apnée aussi longtemps est pour le moins mortel.
Waa Ji
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