Encore comme les trains, un Aliou peut bien en cacher un autre. Et aujourd’hui, certainement que Aliou Sall, sur le gril depuis plusieurs semaines, va pouvoir enfin souffler un peu. Il va céder la place au centre de l’arène à un autre Aliou, Cissé celui-là. Le sélectionneur des Lions du foot a raté son challenge, hier, avec son pote l’Algérien Belmadi. Ce dernier, comme Hugo Broos, entraineur belge du Cameroun à la Can 2017, lui a posé une équation qu’il n’a pas su résoudre. Et comme toujours, que les Lions gagnent ou perdent, un sentiment d’insatisfaction habite les Sunugaaliens, relativement au coaching de Aliou Cissé. L’homme, qui ne souffre pas la critique, se fait souvent le malin plaisir de ramer à contre-courant des évidences que partagent tous les initiés. A preuve, l’appel au jeune Krepin qu’il a longtemps snobé ou Santi Ngom avec qui il joue au chat et à la souris. Sans oublier ses hommes à lui, qu’il ne laisse jamais en plan. En tout cas, les Sunugaaliens réalistes sont toujours restés sceptiques quant aux résultats finaux de cette équipe. Simplement parce que son coach, même s’il en a fait la première d’Afrique, peine à lui donner une âme.
Waa Ji
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