L’insécurité diffuse générée par le terrorisme empêche les dirigeants de la bande saharo-sahélienne de dormir du sommeil du juste. Les pays qui sont dans l’œil du cyclone, comme le Mali, le Burkina, le Niger, cherchent secours auprès de la communauté internationale tout en improvisant en leur sein une force de riposte. Notre pays le Sunugaal, jusque-là épargné par la pieuvre djihadiste, reste un sanctuaire de réflexion, de formation et une base arrière pour le déploiement de forces d’intervention. Niangal, heureusement, est toujours resté attentif aux pulsions du terrorisme perceptibles chez notre voisin de l’est et profite à chaque fois de la tribune du Forum international de Ndakaaru sur paix et sécurité pour distiller ses positions souvent très va-t’en guerre. Et à l’entendre hier prôner la mobilisation de forces supérieures en nombre et en armes à celles d’en face, on doute quelque peu de sa supposée formation initiale maoïste et de la correcte assimilation de la guerre populaire prolongée telle que théorisée par Mao Zedong et appliquée par les djihadistes. Car s’il ne s’agissait que de nombre, les Fama à elles seules auraient réglé le problème depuis belle lurette.
Wa Ji
Wa Ji