Boomerang: Danger



Le métier de journaliste est naturellement dangereux, même si celui qui le pratique n’use que de la plume, du clavier, du micro ou autre caméra. Tous objets qui n’ont pas de dangerosité intrinsèque. Mais, les journalistes, historiens du présent, sont confrontés aux dangers d’une vie courante dont le cours est souvent dévié par des personnes aux intérêts égoïstes et qui ne veulent point que soient dénoncés leurs micmacs. A travers le monde, s’il y a deux métiers dont les acteurs meurent le plus dans l’exercice des dits métiers, il y a le soldat, puis le journaliste. Les guerres, les conflits ethniques, les révolutions, partout où un changement radical est en cours, le journaliste est présent, pour informer juste et vrai. Mais, sous nos tropiques, en plus des aléas liés au métier, les journalistes sont souvent confrontés aux difficultés de la logistique, quand il leur faut suivre en temps et en lieu une personnalité comme le chef de l’Etat, à travers le Sunugaal des profondeurs. Les routes, les infrastructures de communications et les réceptifs n’étant pas souvent des meilleurs, le journaliste court un risque accru dans l’exercice de son métier d’informer.  Alors, plus de respect !
Waa Ji
LES ECHOS

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