On vous entretenait naguère de cycles et de leurs incertitudes, liés à l’évolution du champ politique sunugaalien. Le constat est que, dans ce pays, les trois premiers chefs de l’Etat ont bien assumé leur fin de cycle, malgré des incertitudes qui ont atteint leur summum avec le dernier du trio. Si le visionnaire Léo Poète, grand théoricien du «nguur kenn du koo needd», a su anticiper et passer le témoin à Ndiol Diouf, ce dernier, comme le lièvre de la fable, a tellement lambiné qu’il s’est fait rattraper par un vrai Njomboor. Quant à ce pape du Sopi, dont le leitmotiv a toujours été : « je ne marcherai pas sur des cadavres pour accéder au palais», à force de vouloir patrimonialiser le fauteuil, a bien fini par compter les morts avant de dégager en douceur. Quid du taciturne Niangal ? Avec lui, craintes et incertitudes s’en trouvent décuplées, par le fait que nul n’ose dire quand finira le cycle. Des têtes sont tombées rien qu’au prononcé du terme 3e mandat. Sans compter celle qui, même par terre, disqualifie toujours Kor Marème. Cela ne présageant rien de bon pour la maison Sunugaal, espérons que Prési ne continuera pas à faire moins que Ndiol et Njomboor.
Waa JI
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