Boomerang: Cycle



L’effondrement des dernières lignes idéologiques a été consacré, hier, avec les investitures du libéral Niangal Sall par les socialistes, dans leurs deux composantes. Le Parti socialiste de Léo Poète, dépositaire du substrat de l’émergence politique sunugaalien, vient ainsi boucler un cycle vieux d’une soixantaine d’années. Du congrès sans débat de 1996 à la récente scission menée par les Khalifistes, socialistes des valeurs, en passant par les départs de Djibo, Niasse, Souty, Abdoulaye Makhtar et autres, Jaruzelski a été l’antécédent constant d’une décrépitude irréversible. Une constance dans l’inconsistance, pour un leader sans charisme, à la tête d’un parti à l’origine massif, mais devenant progressivement fantomatique. Quid de l’homme du 16 juin 1999 ? L’actuel président de l’Assemblée nationale, faute d’avoir été choisi à la place de Njomboor, contre Njool, en 2000, traine ce handicap qui l’oblige à n’apporter que son écot au projet des autres. Et quand on sait que Niangal, tenant d’un libéralisme social, est d’extraction maoïste, on comprend finalement l’uniformité politique à Sunugaal.
Waa Ji

Dans la même rubrique :