Continuité et cohérence. Ce sont les maîtres mots de coach Aliou Cissé, pour justifier la présence d’un Saliou Ciss ou d’un Mame Biram Diouf dans le groupe des 23 Lions devant défendre les couleurs nationales, à la Coupe du monde Russie 2018. A l’entendre, il ne fait que respecter ainsi un dogme qui veut qu’il faille avoir du temps de jeu en club (ou en sélection) pour intégrer le groupe des Lions. Soit. Alors, comment expliquer l’absence de Demba Ba et la présence de Moussa Sow ? Autre incongruité est le fait de rejeter le chainon manquant, le liant qui faisait défaut au groupe, après l’avoir trouvé en la personne de Santy Ngom. Tout le monde avait applaudi à la clairvoyance de coach Cissé et au talent du Nantais. Aujourd’hui, si on y ajoute la parenthèse du 3-5-2, testé face aux Ouzbeks au Maroc, l’on se rend compte que de cohérence, il n’y en a que dans le tâtonnement. Et puis que penser des leçons tirées de la rencontre avec les techniciens locaux ? La constance de Cissé dans ses préconçus nous pousse à croire que ce conclave n’a été d’aucune utilité. Quoi qu’il en soit, disons de coach Cissé ce que Galilée avait dit de la Terre: «Pourtant, il fait des résultats».
Waa Ji
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