La question de l’opposition traitée dans la Constitution référendaire de 2016 n’est pas près d’être soldée, même dans le cadre du dialogue politique initiée par Niangal et qui arrive à son terme. Et plus qu’un contenu au statut de l’opposition, les plénipotentiaires au dialogue ont plutôt tiré des plans sur la comète du chef de cette opposition. Et pour cause. Au-delà du fait qu’il faille choisir entre la présidentielle et les législatives le baromètre devant guider le choix, les deux personnalités pressenties, à savoir Njomboor et Ngorsi, sont toutes les deux aux abonnés absents concernant les véritables combats de l’opposition, sans spéculer sur leurs raisons. Et comme un chef doit diriger des troupes, le constat est qu’aucune de ces personnalités ne vêt réellement le manteau de chef de l’opposition. Alors, existe-t-il donc un troisième critère pour désigner ce chef de la contestation du pouvoir en place ? La question se pose, puisqu’aujourd’hui, ceux qui portent le combat de l’opposition sur le terrain gravitent autour du Congrès de la renaissance démocratique (Crd), du Front de résistance national (Frn) et de Jotna de l’électron libre Ousmane Sonko.
Waa Ji
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