Est-ce qu’il va en aller de nos gisements de gaz et de pétrole comme du pot au lait de Perette dans la célèbre fable de La Fontaine ? A force de bâtir des châteaux en Espagne, elle a trébuché et cassé sa cruche. Nous ne dirons certes pas «Adieu veau, vache, cochon, couvée», mais nous allons devoir faire notre deuil d’une croissance à deux chiffres, et d’une solution à nos difficultés de financement. Car un oiseau de mauvais augure est entré en scène pour mettre du sable dans notre couscous et dire que notre pétrole et notre gaz ne vont valoir un kopeck bientôt. Difficile à croire, même si c’est un analyste financier de premier rang qui distille la triste nouvelle. Et depuis le temps qu’on prédit la mort des énergies fossiles, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. La transition vers la voiture électrique passe bien par l’hybride, l’exclusion du gasoil et les énergies dites propres ne sont pas encore si courantes. En tout cas, la récession Covid n’attend que la fin de la pandémie pour une bonne relance de l’économie mondiale, alimentée certainement au gaz et au pétrole pour encore longtemps. Et puis le sort ne peut pas s’acharner autant sur Sunugaal, nous faire entrevoir le graal et nous en interdire l’accès.
Waa Ji
Waa Ji