Si chacun balaie devant sa porte, la concession sera nickel. Ou si vous préférez, il faut être propre pour conseiller à l’autre de se baigner. Pour dire que Prési a déjà assez à faire à Sunugaal, avec cet irrédentisme casamançais vieux de près de 40 ans. Aussi, d’un point de vue sécuritaire, le nombre de soldats mobilisés n’est pas décisif, particulièrement dans une guerre asymétrique comme celle menée contre le terrorisme au Nord Mali, ou contre la rébellion en Casamance. Les 15000 soldats de la Minusma plus Barkhane n’empêchent pas les attaques djihadistes, comme les Jambaars présents au sud ne freinent les braquages. Si dans le cas malien les accords d’Alger doivent être mis en œuvre, en Casamance, la paix définitive doit être négociée et une bonne fois pour toutes. Or, à la base de tous ces conflits, il y a une question de mal développement ou même de non développement. Pour dire que la sécurité et le développement sont inséparables. L’un ne peut aller sans l’autre. «La sécurité et le développement sont les deux faces d’une même pièce». Parole du ministre français des Armées, Florence Parly, hier, au Cciad.
Waa Ji
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