Le Rapport Doing Business, bête noire des pays en développement, est l’étalon créé par la Banque mondiale et qui sert de repère aux investisseurs pour déterminer les pays où ils peuvent le mieux faire fructifier leur capital. Rien que ça. Et nos pays pauvres, à la recherche effrénée de moyens financiers, se plient en quatre pour se conformer aux désidérata de ce gendarme des affaires, réformant par-ci par-là pour se mettre à niveau. La chose n’est toutefois pas aisée, pesanteurs électorales ou simplement traditionnelles plombant souvent les volontés des États à changer les conditions d’installation des entreprises. Le Sunugaal n’est pas encore très bien coté dans ce classement du Doing Business et ses réformes convainquent peu. Mais, comme les affaires sont les affaires, et que l’odeur du pétrole et du gaz emplit notre espace aérien, nul doute qu’une certaine magnanimité guidera les investisseurs, quand il s’agira de décider de venir à Sunugaal. Et puis, les données du Doing Business sont bien sujettes à caution, vu qu’en janvier 2018, le chef économiste de la BM, Paul Romey, reconnut avoir manipulé des chiffres du Chili pour des raisons politiques.
Waa Ji
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